Châtel-Guyon

Le dernier né des stations thermales !

Le dernier-né des théâtres associés au thermalisme dans le Massif central voit le jour… à Châtel-Guyon ! En cure en 1885, Guy de Maupassant a le plaisir de découvrir l’Auvergne, la colline châtel-guyonnaise et la chaîne des puys. Son repos et sa distraction passe alors par des excursions à Châteauneuf, à Pontgibaud ou à Volvic ; le cratère de la Nachère et le Gour de Tazenat lui sont un nouvel horizon enthousiasmant. Il faut encore attendre cinq ans pour que les baigneurs en villégiature profitent d’un tout autre spectacle. C’est le 16 juillet 1900 que le Casino-Théâtre de l’architecte parisien Albert Le Voisvenel ouvre ses portes !

Un verre de Deval et un spectacle !

Depuis le Splendid Hôtel, le Grand Hôtels des Bains ou l’Hôtel des Thermes, après avoir goûté les eaux des sources Deval, du Sopinet, du Rocher ou du Sardon, les curistes peuvent traverser le parc thermal et s’installer au parterre et en galeries de ce splendide nouvel écrin. Et pour ceux que la programmation aurait ennuyé, rien de tel qu’une partie de roulette, de poker ou de billard dans les salons dédiés du nouvel établissement. Dix saisons thermales plus tard, le bâtiment est déjà retouché et agrandi. En 1909, le théâtre est surélevé et équipé d’un plafond amovible, la salle à l’italienne ornée d’un décor de stuc de style rocaille. Le XXe siècle théâtral châtel-guyonnais est lancé ! Dans la plus pure tradition thermale de la Belle Époque.